Des futurs sauveteurs en mer à la découverte de la station de Loctudy

Ce samedi 28 janvier, Yaell, Zoé, Élouan et Nino, sont venus décou­vrir les moyens tech­niques de la station SNSM de Loctudy – Ile-Tudy. Elles et ils suivent une forma­tion de sauve­teur à la surveillance des plages au Centre de forma­tion et d’in­ter­ven­tion (CFI) de Quim­per.

 

 

« On apprend plein de choses », s’en­thou­siasme Yaell, qui vient de reprendre pied à bord de Margo­dig, après avoir tiré des bords en compa­gnie d’Élouan à bord de Perdrix, le semi-rigide de la station, avec Arthur à la barre, dans le sillage de la vedette entre Loctudy et l’ar­chi­pel Des Moutons, avant-garde de celui des Glénan. Chan­ge­ment de bordée avant le retour au port, Zoé et Élouan, prenant leurs places.

Avant de prendre la mer, les quatre compères ont suivi avec beau­coup d’at­ten­tion les expli­ca­tions de Daniel, le président de la station sur le fonc­tion­ne­ment de celle-ci et ses missions. De leur côté, Jacky le patron de la vedette et Arthur, le méca­ni­cien n’ont pas été avares de détails quant au fonc­tion­ne­ment du navire et ses prin­ci­paux appa­reils de navi­ga­tion.

Pour tous les quatre, cette sortie était la seconde du genre après avoir décou­vert la station de Trévi­gnon, près de Concar­neau. « Mais les vedettes ne sont pas tout à fait les mêmes, c’est donc diffé­rent, c’est bien », appré­cie Yaell.

Faire connaître les diffé­rentes stations

« Le but de ces sorties visent à faire connaître les diffé­rentes stations SNSM », complète Yves-Marie, le forma­teur du CFI qui accom­pagne le groupe. « On mène ce genre de sortie chaque année en janvier au moment de la trêve hiver­nale quand l’eau des plages est trop froide, et cela crée de la convi­via­lité. Dans la même période on aborde l’ap­pren­tis­sage du mate­lo­tage, on leur fait passer le permis côtier et le certi­fi­cat restreint de radio­té­lé­pho­niste, même s’il n’est plus obli­ga­toire dans les eaux terri­to­riales françaises ».

Cette promo­tion compte un peu mois de vingt jeunes qui suivent les cours du CFI le samedi et le mercredi, étalés soit sur deux ans, comme pour Zoé, soit sur un an, comme pour Nino. A l’is­sue, toutes et tous seront prêt-e-s à veiller sur les nageurs quelque part sur le litto­ral et pourquoi pas, un peu plus tard, embarquer comme équi­pière / équi­pier à bord d’une vedette comme Margo­dig ou d’un semi-rigide comme Perdrix. D’ailleurs, Daniel n’a pas maqué d’an­ti­ci­per en leur propo­sant de venir assis­ter au sorties d’en­trai­ne­ment qui ont lieu le premier dimanche de chaque mois.

Texte et photos Jean-Claude Le Berre